le bégaiement des objets

ouvrir les objets pour se les approprier.

Richard Wentworth,

England, 1978.

Photographie issue de la série

Making do and getting by,

commencée par l'artiste en 1972.

Richard Wentworth,

photographie issue de la série

Making do and getting by,

commencée par l'artiste en 1972.

Richard Wentworth,

photographie issue de la série

Making do and getting by,

commencée par l'artiste en 1972.

Richard Wentworth,

King's Cross, London, 1978.

Photographie issue de la série

Making do and getting by,

commencée par l'artiste en 1972.

Richard Wentworth,

Caledonian Road, London, 2007, 2013.

Photographie issue de la série

Making do and getting by,

commencée par l'artiste en 1972.

Richard Wentworth,

photographie issue de la série

Making do and getting by,

commencée par l'artiste en 1972.

Richard Wentworth,

photographie issue de la série

Making do and getting by,

commencée par l'artiste en 1972.

Richard Wentworth,

New-York, 1978.

Photographie issue de la série

Making do and getting by,

commencée par l'artiste en 1972.

 

L'art du détournement : déplacer

l'objet en dehors de lui-même

 

La série de photographies Making do & getting by du photographe Richard Wentworth capture des détournements spontanés et éphémères d'objets du quotidien. Des usages décalés qu'on devine improvisés et presque irréfléchis, des assemblages hétéroclites fonctionnels nés de ce qu'on avait sous la main.

Elle illustre un art de la débrouille qui se rapproche des « arts de faire » théorisés par Michel de Certeau : des « tactiques utilisatrices » pour s'émanciper modestement, discrètement, presque inconsciemment du « pouvoir dominateur de la production »1.

 

« Ils tracent des « trajectoires indéterminées », apparemment insensées parce qu'elles ne sont pas cohérentes avec l'espace du bâti, écrit et préfabriqué où elles se déplacent. Ce sont des phrases imprévisibles dans un lieu ordonné par les techniques organisatrices de systèmes. Bien qu'elles aient pour matériel les vocabulaires des langues reçues (celui de la télé, du journal, du supermarché ou des dispositions urbanistiques), bien qu'elles restent encadrées par des syntaxes prescrites (modes temporels des horaires, organisations paradigmatiques des lieux, etc.), ces « traverses » demeurent hétérogènes aux systèmes où elles s'infiltrent et où elles dessinent les ruses d'intérêts et de désirs différents. Elles circulent, vont et viennent, débordent et dérivent dans un relief imposé, mouvances écumeuses d'une mer s'insinuant parmi les rochers et les dédales d'un ordre établi. »2

 

Détournés de leur fonction, les objets bégayent. De ces situations éphémères émane une poésie du quotidien propre à la spontanéité. L'objet, sorti de sa fonction première, est placé hors de lui-même. Par cette appropriation libre, une relation se crée, l'espace d'un instant.

 

Cet art du détournement ne se limite pas aux objets « simples » ou de peu de valeur qu'on peut malmener sans craindre d'abîmer. Les objet-appareils3, qui ont depuis longtemps une place prépondérante dans nos environnements domestiques, peuvent eux aussi être détournés. Il faut néanmoins se familiariser avec leur fonctionnement complexe, ce qui s'inscrit dans une démarche plus réfléchie donc moins spontanée.

Le graphiste Xavier Antin, avec son projet News from nowhere réalisé en 2014, intervient sur nos machines numériques (ordinateur, imprimante, appareil photo…) en s'attelant à les faire « bégayer », « mal-marcher »4

Selon lui, ces appareils aux usages formatés constituent une véritable chaine de production domestique dont l'utilisateur est une « forme d'ouvrier ». Les « mettre en crise » est alors un acte politique pour se libérer d'une chaine qui nous est imposée. Ces expérimentations dans les interstices de l'usage des appareils lui permettent de se les approprier pour produire de nouvelles formes graphiques et plastiques.

Xavier Antin,

News from nowhere,

2014.

Xavier Antin,

News from nowhere,

2014.

Xavier Antin,

News from nowhere,

2014.

 

Un téléphone en briques : de l'objet

détourné à l'objet appropriable

 

En septembre 2013, le designer hollandais Dave Hakkens propose un projet qui va connaître un succès retentissant sur les réseaux sociaux et faire quelques vagues chez les constructeurs de smartphones : le Phonebloks.

Dans le but de réduire les déchets électroniques, Dave Hakkens imagine un téléphone portable modulaire personnalisable, composé de briques fonctionnelles à assembler sur un socle commun.

On peut y voir une parenté avec le travail de Xavier Antin : Dave Hakkens propose en effet à l'utilisateur un système rationnel grâce auquel il peut entrer dans l'appareil pour en choisir les composants et donc les fonctions. Il s'approprie l'objet en intervenant directement sur son anatomie.

Ce système va également à l'encontre du mécanisme d’obsolescence programmée, en permettant à l'utilisateur de remplacer un éventuel composant défectueux (un « bloc »), plutôt que de jeter et racheter son produit. De ce fait, l'utilisateur obtient de nouveau une prise sur la chaîne de production.

Dave Hakkens,

Présentation et promotion du Phonebloks,

septembre 2013.

Le Phonebloks reçoit rapidement un soutien considérable (près d'un million de personnes appuient l'initiative via le site de crowdspeaking « Thunderclap »).

Un mois après le lancement du projet, l'équipe de Phonebloks est approchée par plusieurs entreprises, dont Motorola, à l'époque filiale de Google. Il se trouve que Google travaille sur un projet similaire, le projet Ara, et propose à l'équipe de s'y associer. Après près de trois ans de travail ponctués de plusieurs communiqués de Google annonçant la commercialisation imminente de son téléphone révolutionnaire, le projet est finalement abandonné en septembre 20165.

 

Malgré l'arrêt brutal du développement du projet par Google, le succès du Phonebloks auprès d'une large communauté d'internautes témoigne d'une volonté de changement de la part d'une frange de consommateurs :

se tourner vers de nouveaux modèles de production et de consommation moins verrouillés, plus réfléchis et responsables, avec des produits compréhensibles et pérennes.

 

Une tendance qui n'a malgré tout pas l'air d'être du goût de la majorité des grandes entreprises6. Les firmes qui dominent le marché n'étant pas enclines à transformer leurs systèmes de production, la migration vers des modèles plus raisonnés semble devoir passer par une transformation de nos habitudes de consommation7.

Un des rôles du designer ne serait-il pas justement de proposer, à l'instar de Dave Hakkens, des alternatives au système dominant ?

 

 

L'objet ouvert : migrer vers le modèle

de la réparation

 

Il semblerait qu'il y ait une prise de conscience de plus en plus vive de la part des designers, à propos des soucis éthiques et environnementaux liés à l'industrie et à nos modes de consommation actuels basés sur le « prêt-à-jeter ».

Il émerge depuis plusieurs années des projets qui proposent des systèmes de production alternatifs tout en repensant notre relation à l'objet. Le modèle de l'objet-appareil ouvert notamment, dont les composants sont accessibles et remplaçables.

 

On peut par exemple citer L’increvable, la machine à laver durable du designer Julien Phedyaeff actuellement en cours de développement. Réparable, évolutive et personnalisable, elle est conçue en réaction aux « dérives de l’obsolescence programmée » pour durer cinquante ans, accompagnant l'utilisateur tout au long de sa vie.

Julien Phedyaeff, L'increvable,

2014.

 On peut également voir dans la démocratisation des fablab et de l'open-source une ouverture vers de nouveaux moyens d'envisager la production d'objets, la rendant plus souple et la ramenant à une échelle locale.

 

 En réaction aux objets fermés, altérés par une obsolescence programmée de plus en plus impérieuse, se développent donc d'autres principes de production et de modèle d'objets, dans le sens d'une économie de la réparation. Il est par ailleurs intéressant de noter que ces propositions de nouvelle manière de produire, de consommer et de vivre avec les objets s'inspirent fortement de modèles portés par des communautés qui ont toujours été en marge (comme les communautés geek en informatique qui construisent et transforment leurs machines, ou bien les passionnés de mécanique8).

Image extraite d'une vidéo d' « iFixit », société qui met en ligne des tutoriels pour apprendre à réparer toute sorte d'objets.

Ces tendances émergentes, qui reflètent avant tout les préoccupations d'une frange très aisée des populations des pays industrialisés, sont souvent critiquées car considérées comme des fantasmes incompatibles avec la réalité du marché.

On leur reproche principalement d'être des propositions régressives9 ou trop moralisatrices, déconnectées des véritables envies des consommateurs (la soif d’instantanéité, de nouveauté et de performance).

Pourtant, l'objet ouvert est loin d'être incompatible avec les progrès de la technique, le modèle du téléphone modulaire en est un bon exemple.

 

 

Designer l'attachement

Une des questions qui sous-tend véritablement la problématique du changement de nos modes de consommation est celle de l'attachement à l'objet.

En effet, on a rarement envie de se débarrasser d'un objet auquel on tient, et on préférera prendre le temps d'aller le faire réparer plutôt que de le jeter. C'est un thème épineux car il touche notamment à l'idée du sensible ou à celle du rituel, sujets éminemment subjectifs quasiment devenus des poncifs lorsqu'on s'intéresse à notre relation aux objets.

Qui plus est, la nature de ce lien est difficilement qualifiable ou quantifiable. On peut néanmoins distinguer deux types (au moins) d'attachement différents :

 

Un lien affectif ; celui que l'on retrouve dans un couteau ou une montre légués par un proche, un vase qui nous rappelle un lieu précis, une peluche avec laquelle on a grandi.

Bref, un objet qui nous fait nous souvenir. Il est délicat en ce cas d'établir un lien profond avec un aspirateur.

 

Et d'autre part un lien plus « intellectuel » ; celui que l'on noue par la compréhension, même partielle, de la structure et du fonctionnement de l'objet-appareil.

 

Est-il alors possible pour le designer de susciter chez le consommateur un sentiment d'attention envers l'objet qu'il crée ? De dessiner des produits que l'on s'approprie et auxquels on s'attache ?

 

 On ne peut pas parler d'appropriation sans mentionner les objets numériques, et en particulier le smartphone. Il est en effet l'exemple le plus parlant d'objet personnel : omniprésent dans notre vie quotidienne, son contenu est presque entièrement personnalisable. Il est en effet choisi (les applications) ou directement créé par l'utilisateur lui-même (photos, vidéos, messages, mails, etc.).

Pour la majorité d'entre nous, le contenu de notre smartphone relève de l'intime. Ce lien n’empêche pourtant pas la consommation de téléphones et la production de déchets qui en résulte d'exploser. Même la tendance à l'anthropomorphisme via des logiciels « d'assistant personnel intelligent » qui répondent vocalement à l'utilisateur, comme Siri (iPhone) ou Cortana (WindowsPhone), ne rendent pas l'objet plus attachant.

C'est comme si contenu et contenant étaient complètement dissociés, et que, bien qu'attachés au contenu, nous n'accordions qu'une importance minime à l'objet tangible. Au point d'en changer régulièrement.

« Designer l’attention à l’objet  » (ce qui nous lie à lui) pour faire évoluer les modes de consommation passerait donc par une refonte de l'objet physique.

 

 

Sortir de l'ordinaire pour créer du lien

Une des réponses possibles pour recréer du lien entre l'utilisateur et son objet est celle de l'objet « extraordinaire ». L'objet qui nous extirpe du quotidien, qui nous fait voyager. Celui qui nous donne pleinement conscience du moment que nous vivons, à l'opposé des enchaînements mécaniques de gestes quotidiens faits sans un regard pour les choses. De ce point de vue, les objets doivent adopter une forme « surprenante », en rupture avec la norme.

 

 Cependant, un objet cesse vite d'être surprenant à l'épreuve de la vie quotidienne. Ce qui était rigolo ou sensible quelques semaines auparavant fini rapidement par faire partie du décor. Georges Pérec le traduit bien avec son texte sur les murs :

 

« Je mets un tableau sur un mur. Ensuite j’oublie qu’il y a un mur. Je ne sais plus ce qu’il y a derrière ce mur, je ne sais plus qu’il y a un mur, je ne sais plus que ce mur est un mur, je ne sais plus ce que c’est qu’un mur. Je ne sais plus que dans mon appartement, il y a des murs, et que s’il n’y avait pas de murs, il n’y aurait pas d’appartement. Le mur n’est plus ce qui délimite et définit le lieu où je vis, ce qui le sépare des autres lieux où les autres vivent, il n’est plus qu’un support pour le tableau. Mais j’oublie aussi le tableau, je ne le regarde plus, je ne sais plus le regarder. J’ai mis le tableau sur le mur pour oublier qu’il y avait un mur, mais en oubliant le mur, j’oublie aussi le tableau. Il y a des tableaux parce qu’il y a des murs. Il faut pouvoir oublier qu’il y a des murs et l’on a rien trouvé de mieux pour ça que les tableaux. Les tableaux effacent les murs. Mais les murs tuent les tableaux. Ou alors il faudrait changer continuellement, soit de mur, soit de tableau, mettre sans cesse d’autres tableaux sur les murs, ou tout le temps changer le tableau du mur. »10

 

Dessiner des objets qui font « voyager » ou des objets « multi-fonctions » qu'il faut apprivoiser n'aboutit finalement qu'à imposer une vision formatée de l’évasion. Vouloir créer un lien affectif artificiel entre l'objet et l'utilisateur relève d'avantage du marketing grossier que du design.

 

 

Super Normal : créer du lien par

des objets « ordinaires »

 

Un autre point de vue, qui tend à s'opposer au premier, est de voir dans l'immédiateté et la fluidité des actions une certaine poésie. Cette conception est à la base du travail des designers contemporains Jasper Morrison et Naoto Fukasawa, qui sont à l'origine du mouvement « Super Normal ».

Selon eux, la beauté émane avant tout de l'ordinaire. Nous faisons confiance – donc nous nous attachons beaucoup plus – à des objets auxquels nous avons l'impression d'être déjà familiers. Une chaise, par exemple, qui ressemble à l'idée que l'on se fait d'une chaise. Un objet qui semble être « juste celui qu'il nous faut ». Des objets qui font référence à un imaginaire commun et qui par conséquent peuvent évoquer des souvenirs à chacun.

 

Pour Naoto Fukasawa, la poésie émerge de cette facilité à se servir d'un objet sans y réfléchir (« without thought »), car il était simplement là.

On touche ici à la notion de confiance, au fait de pouvoir compter sur ses objets.

Naoto Fukasawa,

Rice cooker pour Muji,

2014.

Naoto Fukasawa,

Pop-up Toaster pour Muji,

2014.

Naoto Fukasawa,

CD Player pour Muji,

2000.

Chez Morrisson et Fukasawa, la confiance en les objets repose sur l'impression de familiarité et sur les gestes instinctif qu'ils suscitent. Une confiance basée donc avant tout sur l'affect et non sur l'intellect.

Pourtant, cette confiance ne serait-elle pas d'autant plus forte que l'objet est accessible et compréhensible ?

 

 

Confiance

Rétablir une relation de confiance entre l'utilisateur et son objet semble être une solution plausible pour briser le modèle de consommation de « prêt-à-jeter » induit par la forme même des produits industriels.

 

 Dans cette perspective, l'objet ouvert semble être une façon relativement juste de recréer du lien avec l'utilisateur. Ouvrir l'objet implique bien sûr de redessiner sa coque (sa peau), mais également sa structure intérieure (son anatomie), afin de rendre son dispositif de fonctionnement intelligible où chaque composant est identifiable et remplaçable.

Il ne s'agit pas seulement d'une refonte superficielle des objets en créant des capotages amovibles, mais véritablement de repenser leur architecture interne. En rendant le fonctionnement compréhensible et les composants manipulables, remplaçables, personnalisables, l'objet devient accessible et engage un attachement intellectuel et corporel. S'instaure un sentiment de confiance dû à la compréhension profonde de l'objet et au sentiment d'y avoir prise.

Cela n'oblige évidemment en rien l'utilisateur à s'occuper lui-même des dysfonctionnements de son appareil, cette ouverture des objets doit aller de pair avec une revalorisation des métiers de la réparation, et pourquoi pas mener à la constitution de communautés locales d'utilisateurs-réparateurs.

En répondant aux problématiques actuelles de durabilité et en instaurant une confiance par la connaissance plus fine des objets, rendre le capotage des objets plus souples permettrait de transformer les habitudes de consommation (et par conséquent les modes de production) pour migrer progressivement vers une économie de la réparation.

C'est au designer de rendre flexible ce qui a été imposé puis institué comme figé. « libérer ce qui a été saisi et séparé [...] pour le rendre à l'usage commun »11.

Todd Mclellan,

Things Come Apart, Disassembled Homelite chainsaw from the 90s,

2013.

11.

Giorgio Agamben,

Qu'est-ce qu'un dispositif ?, éd. Payot & Rivages, Paris, 2007, p. 37-38.

10.

Georges Perec,

Espèces d'espaces, « Les murs », éd. Galilée, Paris, 1997 (1974), p. 77.

9.

Cet argument du « retour dans le passé » puise surement sa source dans le fait que les valeurs derrières ces « projets fantasmés » (vivre avec des objets pérennes produits localement, pouvoir les réparer, les échanger…) font références à des modes de vie et des traditions relativement anciens et souvent disparus. La transmission du mobilier familial de génération en génération par exemple.

8.

Matthew B. Crawford

dans l'éloge du carburateur, décrit l'univers du speed shop constitué de passionnés de mécanique auto et moto, où « une communauté de consommateurs coexiste et coïncide

en partie avec une communauté de travailleurs ».

Matthew B. Crawford,

op. cit., p. 214.

7.

Comme l'avance

Matthew B. Crawford dans son essai éloge du carburateur, les versants de la production et de la consommation sont régis par les mêmes « forces ». Agir sur l'un a donc des répercussions sur l'autre.

Matthew B. Crawford,

op. cit., p. 73.

6.

Un exemple parmi d'autres : la coque protégeant les composants électroniques des Macbook d'Apple était, il y a quelques années, assemblée par vis. Il était donc possible de la démonter pour accéder aux circuits internes. Sur les derniers modèles, les différentes parties de la coque sont collées, ce qui rend son démontage quasi impossible sans arracher les composants.

5.

De nombreuses raisons pourraient justifier cet abandon, notamment d'éventuels soucis techniques rencontrés

lors de la phase de développement à une échelle industrielle. Néanmoins, on peut aussi imaginer que ce type de produit qui porte l'idée d'une production et d'une consommation raisonnée, n'est pas du goût des grandes entreprises qui ont préféré tuer le projet dans l’œuf plutôt

que de le concrétiser.

4.

Arte, « L’Atelier A »,

entretien avec Xavier Antin, octobre 2015.

3.

J'appelle « objet-appareils » les objets qui contiennent des dispositifs mécaniques, électriques

ou électroniques

plus ou moins complexes pour fonctionner.

2.

Ibid, p. 57.

1.

Michel de Certeau, L'invention du quotidien. 1 Arts de faire., éd. Gallimard, Paris, 1990 (1980),

p. 54.

 

le bégaiement

des objets

en dehors Mémoire de fin d'études d'Hugo Poirier, sous la direction de Mathilde Sauzet. ENSCI-Les ateliers 2017 à consulter sur ordinateur & tablette.